Charles Bardouillet, myope et discret jusquau jour où on le découvre mort, faisait chanter les riches, dont Hamilton Melton lamant de Lady Elisa Ogilvy qui, lui aussi, vient de passer de vie à trépas, mais en se suicidant, ruiné. Le maître chanteur aurait pu être la victime dune de ses proies, si Lady Elisa Ogilvy ne prétendait lavoir vu bien vivant et avoir été, à nouveau, lobjet dune tentative de chantage de sa part. Par ailleurs, la comédienne Charlotte Hyams a certainement joué un rôle trouble dintermédiaire entre Bardouillet et Lady Ogilvy : elle fréquentait dautres victimes de Bardouillet ! Autant dintrigues que le fameux Harry Dickson aura à débrouiller, sans compter la disparition, depuis quelques jours, du comédien Bell
Jean Ray, pseudonyme de Raymond Jean Marie De Kremer (Gand, 1887-1964), tissa sa légende personnelle d« écumeur de mers », de « flibustier dun autre âge », de « trafiquant à lépoque de la prohibition ». Romancier, il signa Malpertuis. Il fut lauteur dun grand nombre de contes qui lont conduit à la notoriété lors de la publication des Contes du whisky en 1925. Parmi son uvre : La Cité de lindicible peur, Les Derniers Contes de Canterbury, Le Livre des fantômes, Les Contes noirs du golf. Ses livres ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, japonais, etc. Son uvre a fasciné de nombreux cinéastes et a été adaptée à lécran par Harry Kümel (Malpertuis) et Jean-Pierre Mocky (La Grande frousse). Ami de Michel de Ghelderode, cette figure hors du commun il est aussi lauteur de nombreux ouvrages écrits en néerlandais sous le pseudonyme de John Flanders tend peu à peu à se confondre avec sa légende. Jean Ray nen demeure pas moins le maître incontesté du fantastique policier. Voici enfin rééditées ses plus belles aventures de Harry Dickson.