Jacques De Decker : Et vous disposez de toutes ces marionnettes en romancier-Dieu le père ou en démiurge diabolique ?
Hubert Nyssen : Je suis plutôt luciférien. En homéopathie, ma substance de base cest larsenic. Si jai injecté dans le roman ce curieux gnome quest Bigot-Lamoureux, cest que je voulais quun rire grinçant le parcoure, celui dun diable qui tourne toute cette agitation en dérision. Cest là ce que ce livre ma apporté de neuf : il ma permis de faire entendre, pour la première fois, un rire inquiétant, celui du diable.